Effet de l'exercice de pompes Soleus chez les patients diabétiques de type 2

Le diabète est en augmentation dans le monde entier, avec une prévalence mondiale chez les adultes en 2021 de 537 millions d'adultes (20 à 79 ans) vivant avec le diabète, soit un sur dix. Ce nombre devrait atteindre 643 millions d’ici 2030 et 783 millions d’ici 2045. Plus de 3 adultes diabétiques sur 4 vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Bien que l'activité physique (AP) soit un élément clé dans la prévention et la gestion du diabète de type 2. Il a été démontré que des interventions structurées combinant activité physique et perte de poids modeste réduisent le risque de diabète de type 2 jusqu'à 58 % dans les populations à haut risque. L’augmentation de la prévalence du DT2 ne peut être attribuée qu’en partie à la prévalence croissante de l’obésité et à un mode de vie sédentaire. Les recommandations d'exercice pour les personnes atteintes de diabète de type 2 sont similaires à celles pour la population générale, suggérant un minimum de 150 minutes d'exercice aérobique d'intensité modérée à vigoureuse chaque semaine. Cependant, la population en général ne respecte pas ces directives.

L’objectif du traitement du diabète de type 2 est d’atteindre et de maintenir des niveaux optimaux de glycémie, de lipides et de tension artérielle (TA) afin de prévenir ou de retarder les complications chroniques du diabète. Un principe fondamental en physiologie de l’exercice est qu’une petite masse musculaire travaillant de manière isolée peut atteindre une consommation locale d’oxygène (VO2/min par kg) plus élevée que lors du recrutement d’une grande masse musculaire. Le soléaire (1% de la masse corporelle) a une architecture fortement pennée favorisant un plus grand travail musculaire lors de la flexion plantaire. Il a une section transversale physiologique exceptionnellement élevée (3 à 8 fois plus que la plupart des 20 autres muscles des membres étudiés).