Un essai randomisé en grappes pour évaluer les hamacs insecticides de longue durée pour prévenir le paludisme forestier au Vietnam

Au centre du Vietnam, le paludisme forestier reste difficile à contrôler en raison des interactions complexes entre les facteurs humains, vectoriels et environnementaux. Une étude communautaire menée entre 1999 et 2001 a montré que l'activité forestière régulière était un facteur de risque important d'infection palustre. Les moustiquaires non traitées ont eu un effet protecteur significatif pour les villageois, à l'exception de ceux qui dormaient régulièrement dans la forêt, qui ont subi un nombre significativement plus élevé d'attaques cliniques. Ainsi, il est nécessaire de cibler ce groupe à haut risque avec une nouvelle intervention basée sur des matériaux insecticides de longue durée. Les hamacs sont largement utilisés par les personnes travaillant dans la forêt, c'est pourquoi les hamacs insecticides de longue durée (LLIH) pourraient assurer une bonne protection individuelle.

Les enquêteurs ont proposé d'évaluer leur efficacité dans un essai communautaire, en les comparant aux méthodes standard de lutte antivectorielle (moustiquaires imprégnées d'insecticide) : les communautés ont été regroupées en grappes d'environ 1 000 habitants, et les grappes ont été randomisées soit pour l'intervention active, soit pour le contrôle actif et suivi pendant 24 mois.